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FOCUS

Dès notre première nuit, j’ai aimé avec tendresse chaque centimètre de son corps.  Sur sa peau, je me suis sentie chez moi, j’ai su alors qu’il allait devenir ma famille.

Pendant le confinement, lui travaillait à l’hôpital, dans une énergie de sauveur du monde. Moi j’étais enfermée à la maison, hébétée devant le constat d’un monde qui s’effondre et face à ma peur que ce virus l’atteigne et l’emporte. 

D’un seul coup, notre symbiose n’existait plus.  

Quand nous nous sommes retrouvés j’ai voulu mettre en image chaque parcelle de sa peau que toujours j’explore du bout de mes doigts, et du regard, lorsque nos corps se parlent. 

Envie de me rapprocher encore et encore au plus près de lui, de retenir ces images comme pour effacer cet éloignement. 

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